Autrement ils ne voyoyent point que l’alliance
auec le Frãçois peuſt ſeruir aux Polonois pendãt
que la France ſeroit en vn tel galbuge & en vn ſi
mauuais meſnage. Surquoy le tyran leur ayãt reſpondu
qu’il auoit deſia tout pacifiié par ſon edit,
leur en fit mõſt rer vne copie, laquelle ayãt veue
& biẽ cõſideré les mots de l’edict le trouuãt court
& captieux en tout & par tout, ny voyãt riẽ auſſ i
qui fauoriſaſt ceux de Sãcerre, que les ambaſſ . Polonois
auoyẽt entẽdu eſt re extrememẽt preſſ ez,
eſmeus de la cõpaſſ iõ de leur fait, ils firẽt inſt ãte
requeſt e à la mere du tyran pour leur deliurãce.
Et trouuans la l’Eueſque de Valence, ils le ſommerent
de ſa foy donnee en Pologne touchãt les
articles de paix. Mais la mere du tyrã qui ſauoit
bien l’eſt at des poures Sãcerrois, s'aſſ urãt qu’auiourd’huy
ou demain ils ſe rendroyent la hart au
col à toute mercy, reſpondit que Sãcerre eſt oit à
vn Seigneur priué, qui auoit eſt é offenſé par ſes
ſuiets. Et que le Roy luy auoit preſt é ſes forces
pour les chaſt ier, & ne luy vouloit faire tort anticipant
deſſ us ſes droits. L’Eueſque ayant auoué
ce qu’il auoit promis & iuré, faiſoit ſemblant de
prier pour ceux de Sancerre, affermant que iamais
il ne fuſt venu à bout de ſa charge enuers les
eſt ats de Pologne ſans les voix, ſuffrages & faueur
des Seigneurs & gentils hommes de la Religion.
Cependant il prioit les ambaſſ adeurs Polonais
de luy donner relaſche de deux ou trois iours,
pour ſe pouuoir acquiter de ſa promeſſ e & qu’ils
ne doutaſſ ent nullement que les choſes iroyent
mieux qu’ils ne penſoyent.
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Apparence
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D I A L O G V EI I.