ſi miſerable eſt at que nos Patriotes & tous nos
voiſins nous meſcognoiſſ oyent en plain iour : &
que nul d’eux ne s’oſoit entremettre d’en dire
vn seul petit mot, ou s’il le faiſoit à l'aduenture,
c’eſt oit par maniere d’acquit. Mais ie te prie conte
moy vn peu ce qui s’eſt apres enſuyui de la
pourſuite des Polonois.
Le pol. Ie te diray ce que i’en ſcay. Apres que
la compoſition de nos freres de Sancerre fut ſignee
par le tyran, ſa mere fit entendre aux Polonois
que les Sancerrois eſt oyent contens & qu’ils
auoyẽt ce qu’ils auoyent demãdé. Et au reſt e que
quand les Polonois en ſeroyẽt d’aduis elle ſeroit
bien aiſe de voir leur charge touchant les affaires
de Pologne parfaite & accomplie.
Les Polonais bien aiſes penſans que nos freres
de Sancerre euſſ ent eſt é bien traitez, monſt rerent
d’auoir enuie de deſpecher le ſurplus
de leurs affaires : Mais deuant que d’entrer plus
auant ayant examiné & conferé l’edit du tyran
auec les articles que l’Eueſque & Lanſac leur
auoyent iuré & promis, & trouuant que l’edit eſt oit
bien fort eſloigné deſdits articles : en
ce principalement qu’ils promettent vne diligente
inquiſition & ſeuere punition des maſſ acreurs,
desquels ce bel edit defend de parler ſeulement,
& d’en renouueller la memoire : ils ſe reſolurent
d’en ouurir propos au tyran. Et de faict ,
l’eſt ans allé trouuer, ils luy firent vne roide &
ferme inſt ance ſur l’execution deſdits articles
que ſes ambaſſ adeurs leur auoyẽt promis en ſon
nom.
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Apparence
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D I A L O G V EI I.