dont les noms étaient : le dieu Amé-no-mi-naka-noushi[1], puis le dieu Taka-mi-mouçoubi[2], puis le dieu Kami-mouçoubi[3]. Ces trois divinités[4], toutes divinités formées spontanément, cachèrent leurs personnes[5]. Ensuite, lorsque la terre, jeune et pareille à de l’huile flottante, se mouvait ainsi qu’une méduse, d’une chose qui surgit, telle une pousse de roseau[6], naquirent des divinités dont les noms étaient : le dieu Oumashi-ashi-kabi-hiko-ji[7], puis le dieu Amé-no-toko-tatchi[8]. Ces deux divinités, divinités encore formées spontanément, cachèrent leurs personnes.
Les cinq divinités ci-dessus sont des divinités célestes séparées.
II. — LES SEPT GÉNÉRATIONS DIVINES
Les noms des divinités qui se formèrent ensuite furent : le dieu Kouni-no-toko-tatchi[9], puis le dieu Toyokoumo-nou[10]. Ces deux divinités, aussi formées spontanément, cachèrent leurs personnes. Les noms des divinités qui se formèrent ensuite furent : le dieu Ouhiji-ni[11], puis sa jeune sœur[12] la déesse Sou-hiji-ni[13]; puis le dieu Tsounou-gouhi[14], puis sa jeune sœur la déesse Ikou-gouhi[15] ; puis le dieu Oh-to-no-ji[16], puis sa jeune sœur la déesse Oh-to-no-bé[17]; puis le dieu Omo--
- ↑ Maître de l’auguste centre du Ciel.
- ↑ Haut-auguste-Producteur.
- ↑ Divin-Producteur.
- ↑ M. à m. : « piliers de dieux ». En japonais, on compte les dieux par piliers (hashira), en souvenir sans doute du temps où l’on adorait des poteaux grossièrement taillés à l’image de l’homme.
- ↑ Disparurent de la scène, on ne sait comment.
- ↑ Comp. le mythe grec qui fait naître les hommes de certains végétaux.
- ↑ Charmant-pousse de roseau-prince-ancien.
- ↑ Le dieu qui se tient éternellement dans le Ciel.
- ↑ Le dieu qui se tient éternellement sur la Terre.
- ↑ Maître-intégrant (de koumou, compléter, parfaire, intégrer).
- ↑ Seigneur du limon de la terre.
- ↑ C’est-à-dire : épouse.
- ↑ Dame du limon de la terre.
- ↑ Le dieu qui intègre les Germes.
- ↑ La déesse qui intègre la Vie.
- ↑ L’Ancien de la Grande région.
- ↑ L’Aïeule de la Grande région.