Page:Revon - Le shinntoïsme, 1907.djvu/17

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originaire ; car au contraire, on peut distinguer dans son histoire trois périodes très nettes. Tout d’abord, la période


    les Transactions of the Asiatic Society of Japan, vol. VII, part. II, p. 106. Le petit chiffre qui suit indique la page correspondante des traductions anglaises parues dans les Transactions. R. I : Toshigoï no Matsouri, service de la prière pour la moisson. R. II : Kaçougha no Matsouri, service des dieux de Kaçougha. R. III : Hirocé oh-imi no Matsouri, service de la déesse de la Nourriture. R. IV : Tatsouta kazé no kani no Matsouri, service des dieux du Vent à Tatsouta. R. V : Hiranou no Matsouri, service du temple d’Imaki (dédié à Yamatodaké). R. VI : Koudo Fourouaki, rituel pour le service du temple de Koudo (dédié à l’empereur Tchouaï) et du temple de Fourouaki (dédié à l’empereur Ninntokou). R. VII : Minadzouki no Tsoukinami no Matsouri, service (semestriel) pour le sixième mois. R. VIII : Ohtono Hogaï, ou souhaits pour la prospérité du Grand Palais. R. IX : Mikado Matsouri, service des augustes Portes. R. X : Minadzouki Tsougomori no oh-haraï, la Grande Purification célébrée le dernier jour du sixième mois. Les R. I à IX ont été traduits par Sir Ernest Satow, dans les Transactions, vol. VII, part. II (R. I), vol. VII, part. IV (R. II à IV) et vol. IX, part. II (R. V à IX) ; et le R. X par M. Karl Florenz, professeur de philologie comparée à l’Université de Tokio, dans les Transactions, vol. XXVII, part. I (1899).

    K = Kodjiki. Nous renvoyons toujours à la savante traduction anglaise de M. B. H. Chamberlain, ancien professeur de philologie à l’Université de Tokio, parue dans les Transactions, vol. X, supp. (Yokohama, 1883) ; on y trouvera sur chaque point douteux des notes très complètes, rédigées à l’aide des meilleurs commentaires japonais, et aussi, en tête des pages, une référence perpétuelle au grand commentaire de Motoori (cf. p. 6, n. 2).

    N = Nihonnghi. – Nous renvoyons à la traduction anglaise de M. W. G. Aston, 2 vol. formant le supplément n° 1 aux Transactions and proceedings of the Japan Society (Londres, 1896) ; on y trouvera également, dans les marges, une référence perpétuelle à l’édition Shoukaï (c. à. d. Interprétations réunies), dont M. Aston a utilisé les abondants commentaires. (Ce recours constant aux commentaires indigènes, qui pourrait étonner un lecteur peu au courant des difficultés du japonais, s’explique par l’impossibilité où seront toujours les philologues européens de pénétrer, sans l’aide d’un lettré du pays, et surtout lorsqu’il s’agit d’anciens textes, cette langue « manifestement inventée, disait un vieux père jésuite, dans un conciliabule de démons. » Comme l’avoue franchement M. Aston lui-même (Ibid., préf., p. VIII), « aucun savant occidental ne peut espérer rivaliser avec ces commentateurs indigènes, ni même approcher de leur vaste érudition. » )

    Enfin, T = Transactions of the Asiatic Society of Japan. Cette société, fondée en 1872, est toujours demeurée le véritable centre des études japonaises, et j’aurai souvent à citer les précieuses monographies que contiennent ses 30 volumes de Mémoires. Je profite de l’occasion pour remercier les membres de cette Société, qui m’ont fait l’honneur de m’élire il y a quelques années