LA PEINTURE ALLEMANDE DU XIXe SIÈCLE 111 Au-dessous de ces quatre grands peintres, nombre d'artistes éminents mériteraient d'être cités, comme M. Albert de Keller (1844), peintre de genre et portraitiste, à la belle pâte, aux tons violets savoureux ; M. de Bartels (1856), qui peint la mer et les marins dans un style où se com- binent heureusement l'art des anciens Hollandais et celui des Hollandais modernes; le paysagiste G. Schônleber (1851) ; M. Baisch (1846-1894) et M. Zugel (1850 . de puissants animaliers, le dernier surtout; M.de Gebhardt E. VON GEBHARDT. — LA CÈNE. (1838), qui a représenté les scènes de l'Écriture Sainte, en les plaçant dans l'Allemagne de la Réforme ; et M. Hans Thoma (1839), symboliste ingénieux et souvent ému, à la facture inégale. L'art de ces maîtres marque, à mon avis, l'apogée de l'école alle- mande au XIXe siècle, mais aucune école ne doit rester stationnaire ; depuis trente ans, l'art allemand s'est renouvelé sous l'influence de la France et de la Belgique ; il s'est fait naturaliste et impressionniste, mais puisque les artistes contemporains ne sont pas représentésdans l'exposition, ou n'y sont représentés que par des oeuvres de jeunesse, je me contenterai de citer
