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Page:Revue de l'art ancien et moderne, juillet 1906.djvu/360

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LES PEINTURES DU CHATEAU D'OIHON 297 des Muses, et les Beaubrun ouvrent leur carrière de peintres de la cour en composant, pour le duc «le Roannez, la mystique institution du Rosaire. Enfin, le fulgurant plafond du duc de La Feuillaile, reflet puéril des splen- deurs de Versailles, couronne, connue une apothéose, cette revue de deux siècles de peinture. Sans doute, ces oeuvres sont de valeur inégale, et nous ne songeons pas à les comparer aux délicates sculptures de la collégiale. Mais, même à côté des tombeaux en marbre des Just, ces monuments de notre art national ont droit à un coup d'oeil bienveillant. Ce sont de nouveaux matériaux apportés à l'édifice, à peine sorti de terre, de l'histoire de la peinture française. Les tableaux d'Oiron, à ce titre au moins, méritent une place estimable dans l'inventaire des richesses d'art de la France. HENRI CLOUZOT MINERVE. Peinture du plafond de la Salle «l'honneur «lu château d'Oiron. LA BEVUE DE L ART. — XX. 38