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TROIS ARMES DE PARADE 385 servés à Madrid, à Cord et à Alcala. Quant à la poignée j'ai données des sabres con même, celle du sabre de Badajoz est fermée de la même manière que celle des plus nombreux des exemplaires d'Almedi - nilla, et, chose non moins importante à noter, sauf une exception, toutes les poignées des armes de ce type étaient ornées d'une tête de cheval. Le fait est évident, même lorsqu'il ne reste que l'armature de cette poignée. N'y-a-t-il là vraiment qu'une coïn- cidence ? Après le sabre, l'epée ; c'est un véritable gladius. semblable comme type au glaive que les Romains empruntèrent justement aux Ibères, avec sa lame large à deux tranchants. Il y a sans doute moins d'argument à tirer de cette forme très classique et courante ; mais le poi- gnard triangulaireest plus typique. Le musée de Ma- drid a justement recueilli des poignards ibériques très anciens dont la sil- houette est tout-à -fait identique : même pom- meau à deux oreilles sail- lantes, même gardefaisant un avec la poignée, 1. M. Sandars a observé que quelques sabres ont à la poignée, au lieu d'une tête de cheval, une tète de félin. C'est ce que l'on peut apprécier, par exemple, en examinant la poignée dont la figure 4 estl' image. Pour moi, , je conserve quelques doutes. LA RENUE DE L'ART. — XX. FlG. 3. POIGNARD DU MUSÉE DE BADAJOZ .