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Page:Revue de l'art ancien et moderne, juillet 1906.djvu/76

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LES SALONS DE 1906 55 rismes y sont nombreux, Un portrait d'homme d'après Lorenzo Lotto, envoi de Rome de M. Pénat, permet à cet artiste de montrer une fougue et une liberté qui promettent Le XVIIIe siècle a fort heureusement inspiré M. Cheffer Portrait du comte de Vaudreuil d'après Drouais), et M. Delzers Portrait de Jouvenet par lui-même), plus heureu- sement que M. Crauk, tout à l'ait mal à l'aise devanl la grâce mignarde de la Vénus chez Vulcain, de Boucher. M. Buland, au contraire, a donné de la Marie - Antoinette de Mme Vigée-Lebrun une traduction d'une légèreté, je dirais inconsistante, si ce qualificatifne risquait d'être pris en mauvaise part. C'est un autre genre de légèreté que l'on goû- tera dans les trois Ingres gravés par M. J. Cora- beuf, et dont le plus sédui- sant, le portrait-crayon de Mme Delphine Ingres, a été publié par la Revue, il y a deux mois. M. Sulpis augmente sa « suite » S. HOMÈRE. — UNE RUE A ALGER. Eau-forte originale. d'après Gustave Morcau d'une Salomé de belle tenue ; M. Carie Dupont grave le Portrait de Mme J.-C. Roux, de G. Ricard, peut-être avec quelque sécheresse; M. Chiquet fignole les Petites filles de l ' ile de Marken, de Bail ; M. Dezarrois fouille le Portrait d'Hébert, par M. Morot, avec une exces- sive minutie; M. G. Profit tire un parti surprenant d'une Vision antique, assez banale, dont il a fait quelque chose de vaporeux et de délicat ; enfin, comme il ne saurait y avoir de bonne réunion de gravures sans Meissonier,