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Page:Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, année 1919.djvu/150

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translation des cendres du général hoche.

vainqueur de la Grande Guerre, nous a procuré des émotions que je me sens impuissant à traduire.

Nous vous serons toujours infiniment reconnaissants de nous avoir permis de jouir de ce spectacle inoubliable, et la ville de Versailles ne pouvait pas rêver un plus bel hommage pour son illustre enfant. »

Il semblerait qu’après la cérémonie du 7 juillet, nous ayons atteint le point culminant du culte que nous avons voué au général Hoche. Cependant, il nous reste encore un devoir à remplir.

Dans la lettre qu’il adressait au maire de Versailles, à la date du 29 juin, le général Mangin disait avoir été avisé par un des professeurs de notre lycée de la présence au château de Versailles de bas-reliefs destinés au monument de Weissenthurm ; et il ajoutait : « Il serait fort intéressant de pouvoir remettre sur le monument soit les bas-reliefs eux-mêmes, soit des reproductions, si l’on tient à conserver l’œuvre originale à Versailles. Le Conseil municipal de Versailles ne pourrait-il étudier cette question ? »

Voilà le problème posé.

Les données en sont certaines. D’une part, nous avons pu constater nous-mêmes, sur les quatre faces du socle sur lequel repose la pyramide de Weissenthurm, l’existence des quatre panneaux en creux qui manifestement sont taillés à la demande de bas-reliefs.

Quant aux bas-reliefs, il nous est permis de les contempler chaque jour, et le maréchal Foch a pu les contempler lui-même en sortant de cette belle galerie des Batailles où, le 12 juillet dernier, lui fut solennellement offert l’hommage de reconnaissance des habitants de Seine-et-Oise.

Ils sont, en effet, dans l’escalier qui conduit à cette salle, et nous empruntons au journal Excelsior les détails qu’il donne à leur sujet, en numéro du 12 juillet dernier. Commandés au bon sculpteur Boizot, ils ont été achevés et exposés au Louvre en 1800 ; les sujets qu’ils représentent sont : Hoche commandant l’assaut de Wissembourg, Hoche à Quiberon, Hoche pacificateur de la Vendée, Hoche au combat de Neuwied. Ils n’ont jamais pris le chemin du monument de Weissenthurm : on les croyait perdus, lorsqu’ils furent retrouvés il y a quelques années