Ou en u ; lézard, luzard ; femelle, fumelle ; épervier, épurvier.
E se change encore en i : lécher, licher ; premier, primier ; semelle, simelle ; séminaire, siminaire.
E devient eu devant v : fève, feuve ; février, feuvrier ; fièvre, fieuve ; lièvre, lieuve.
Et aussi devant d’autres consonnes : lune, leune ; fumée, feumée ; clavure, claveure.
E devient aussi une sorte de préfixe euphonique : galoche, égaloche ; graine, égraine ; grafigner, égrafigner ; miette, émiette ; priver, épriver ; chaussée, échaussée.
E s’ajoute encore dans le corps des mots : noix, néoué ; joindre, jéondre ; poutreau, poutériau ; truelle, téruelle ; jouer, jéouer ; goudron, gouèdron ; trouver, térouér ; coutil, couéti.
E est remplacé par i dans la plupart des terminaisons en eau : château, châtiau ; chapeau, chapiau, etc.
I, par une sorte d’euphonie paysanne ou par souvenir de certaines formes employées dans la vieille langue, est assez souvent ajouté dans le corps des mots :
Argent, argient ; boucher, bouchier ; boulanger, boulangier ; clocher, clochier ; chère, chière ; léger, légier ; tonnerre, tonnierre ; gendre, giendre ; arracher, arraicher ; ouvrage, ouvraige.
I est remplacé par e : signifier, sénifier ; lit, let ; hirondelle, hérondelle ; diminuer, déminuer ; midi, médi ; critiquer, crétiquer.
Il est supprimé dans certains mots : huissier, hussier ; huis, hus.
I s’ajoute dans la plupart des cas aux terminaisons en er des substantifs et des adjectifs : boucher, bouchier ;