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« 70. Porte dans ce vara le germe producteur des hommes et des femmes, des plus beaux, des meilleurs qu’il y ait sur la terre.

« 71-79. Porte aussi le germe producteur de tous les genres d’animaux de pacage, des animaux les plus grands, les meilleurs et les plus beaux qu’il y ait sur la terre. Porte la semence des arbres de tout genre, de tous ceux qui sur cette terre sont les plus élevés et répandent la meilleure odeur. Porte également le germe de toutes les espèces différentes d’aliments, [des aliments] les plus savoureux et de la plus suave odeur. Dispose tout cela par couples, et que tout cela soit impérissable aussi longtemps qu’il y aura de ces hommes dans le vara.

« 80-86. Qu’il n’y ait dans ces lieux ni querelles, ni paroles malveillantes, ni infidélité, ni méchanceté, ni tromperie, ni bassesse, niaflliclion [ou corps courbé]. Qu’il n’y ait point de dents d’une grandeur démesurée, point de corps difforme, ni de membres disproportionnés, ni aucun de ces signes, marques certaines d’Anro-Mainyus qu’il imprime sur [les corps] des hommes.

« 87-92. A l’extrémité supérieure établis neuf passages, au milieu six, au bout inférieur trois. Près des premiers passages dépose les germes de mille hommes et de mille femmes ; prés des passages du milieu, ceux de six cents ; près des derniers, ceux de trois cents. [Répands] ces germes dans le vara avec le soc d’or[1]. [Qu’il y ait] à cette enceinte un haut mur et une lumière qui éclaire par elle-même de l’intérieur.

  1. Nous avons mis le mot répands de cette phrase entre parenthèses, bien que Harlez ait oublié de le faire, parce qu’il n’existe point de verbe dans le texte zend de cette phrase.