Page:Revue de linguistique et de philologie comparée, tome 12.djvu/76

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
— 66 —

III

Uils-mé, tu que lou meî co aime, ou mies[1] les tous souilles[2], oure les heïl repaousa à lui-your, per que n’ani pas com u[3] esgarade a l’entour dous troupéous dous louns amies.

Si es simple eu dequet pun, ô le mé bëre de les hemnet, tourne boula aou durré duu touo iruupeou é hei paclie le» tout crabe» proche les cabanes dous pasious.

IV

A le mi cabale, quant es attelade a les carretles que m’eaibie Fharaoun, que te counipari, ô le rnele aniigue.

Les tous machëressoun ornades de rens de perles, lou ton cot[4] de files de corail.

Uue-t beram colliés d’or puntillats d’aryen. penden que lou reï es aou soun diran, loa nard qui me perfume m’a heït seuli le sou auudou.

Lou uieï bien aïmat es per you uu bouquet de myrrhe que s’ ba[5] repaousa sou méï esloumac[6].

Lou méï bien aïmat es per you il>e grape de les bignes d’tngaddi.

0. qu’es bère, le meïe amigue ! qu’es bère ! Lous touos oueils que soun oueils de coloumbes.

0, qu’es bel lou meï bien aïuiat ! 0, qu’es charman !

Lou uos llit qu’es un llit de berdure.

Les poutres dous nos paies que soun de cèdres ; lou nos lambris de cyprès.

  1. Contraction pour embies, de embia, c envoyer » ; on dit aussi oun reconduich.
  2. Se dit aussi : ouille.
  3. Contraction pour ibe, n une ».
  4. On dit aussi coit.
  5. Contraction pour que se ba.
  6. L’expression littérale serait : entre les nieïes tites.