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Page:Revue de linguistique et de philologie comparée, tome 19.djvu/161

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a pas « revus » depuis l’impression du livre, qu’il fera tout son possible, etc. Autre lettre du 28 mai, de M. Parisot père, qui, sur la prière de son fils, a recherché longuement et minutieusement les documents en question dans les paniers de M. Haumonté et n’a rien trouvé, pas même « une ligne ayant trait à l’objet » de ses recherches ; son fils, interrogé, a déclaré n’avoir pas eu en mains les manuscrits depuis trois ans et ne pas se souvenir de ce qu’il en a fait, « bien qu’il croie les avoir conservés » ; le 1er juin, M. Parisot père fait connaître qu’il n’a décidément rien trouvé. Suivent deux Notes de M. J. Parisot fils : dans la première, il rejette les erreurs et les imperfections de la Grammaire taensa sur son peu d’expérience ; il avoue avoir rédigé et remanié la grammaire, avoir augmenté le vocabulaire de termes dont « plusieurs n’ont été traduits que par conjectures » ; il insinue enfin, bien que (M. Adam l’affirme) il ait lu toutes les épreuves et donné les bons à tirer, qu’on a dû modifier la rédaction de la préface, car « il n’est pas exact que les manuscrits fussent tout en espagnol et transcrits » par lui ; les papiers de M. Haumonté sont revenus à la famille ; M. Parisot ne séjourne plus que rarement chez ses parents, et ces papiers « ont dû être, avec d’autres, changés de lieu à diverses reprises » ; — la seconde note n’est que la répétition des affirmations de la première, mais M. Parisot donne de nouveaux détails sur les manuscrits, de plus en plus introuvables, de son aïeul : il les découvrit en 1879 ; « une partie était en feuilles séparées, le reste était réuni, et le tout formait un cahier d’une épaisseur plus considérable ». Je cite textuellement cette phrase, qui est un pur spécimen du style ecclésiastique et qui est d’ailleurs parfaitement inintelligible.