M. Adam doute de la bonne foi de M. Parisot, il n’a guère le droit d’invoquer son témoignage pour prouver que le taensa n’a pas été forgé de toutes pièces. M. Adam a cru devoir proposer alors à M. Parisot la formation d’un jury d’honneur ; M. Parisot, qui signe maintenant F. J. Parisot, a naturellement décliné la proposition ; je trouve, quant à moi, que M. Adam a été quelque peu naïf de la lui faire, car il n’est pas sans connaître les procédés de la gent cléricale ; il sait bien que lorsqu’on a quelque chose à leur dire,
La dernière lettre de M. Parisot, que M. Adam suppose inspirée ou dictée par dom Couturier, est un modèle d’impertinence chrétienne. M. Adam clôt la discussion en citant l’opinion des juges compétents : « M. Parisot ne produit pas le manuscrit original parce qu’il a intérêt à ne pas le produire, et il sait exactement ce que celui-ci est devenu ».
Dans l’American antiquarian de septembre dernier (t. vii, n°5, pp. 275-276), M. Brinton a repris la parole. Il prend acte des faits résultant des brochures de M. Adam : le manuscrit original, s’il a existé, n’était ni en espagnol, ni de l’écriture de M. Haumonté ; l’authenticité des textes n’est pas confirmée; et M. Brinton conclut que, « even if some sub-structure will be shown to have existed for this Taensa Grammar and texts, it bas been presented to the scientific world under conditions which were far from adequate to the legitimate demands of students ». C’est tout à fait mon avis.