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Vous pourrez aussi recevoir le Vocabulaire, si vous le voulez, mais après qu’il sera transcrit selon l’ordre alphabétique, ce qui serait l’ouvrage de plusieurs semaines.

D’après cela, vous jugerez de la valeur de mes documents et vous verrez ce qui mérite d’être publié. — Vous voudrez bien aussi avoir la bonté de corriger ce qui pourra se trouver d’inexact[1]. S’il m’arrivait de découvrir d’autres renseignements, je ne manquerai pas de vous les envoyer.

En attendant, veuillez agréer. Monsieur, l’assurance de ma plus parfaite considération.

Jean Parisot,
Rue Stanislas, 37.

Plombières (Vosges), le 24 février 1880.

Pourquoi n’ai-je pas publié, plus tôt, cette lettre, qui donne des renseignements précis et importants et qui montre en même temps que M. Parisot a constamment passé à côté de la vérité, ou, si l’on veut, a varié d’un bout à l’autre, qui fait voir en même temps que M. Parisot a composé des textes taensas ? Tout simplement parce que je ne l’avais pas sous la main. J’ai l’habitude, bonne ou mauvaise, de conserver tous les documents, manuscrits ou imprimés, que je reçois ; je suis en effet très partisan du système des petits papiers, tant condamné par des hommes

  1. Je n’ai pas cru devoir obtempérer à cette demande et j’ai publié exactement le manuscrit de M. Parisot. J’ai seulement substitué, au feuillet 27 (page 183 de la Revue), le mot textes au titre « Deux récits indiens ». J’avais naturellement exclu de la publication les deux pièces que M. Parisot avouait avoir fabriquées avec un de ses amis. (J. V.)