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Page:Revue de linguistique et de philologie comparée, tome 19.djvu/170

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politiques d’une vertu farouche, et j’estime qu’un honnête homme ne saurait jamais être embarrassé pour expliquer ce qu’il a écrit. Mais, pour éviter l’encombrement si prompt à se faire dans nos petits logements de Paris, j’emporte chaque année chez mon père, à la campagne, un certain nombre de dossiers. C’est là que je viens de retrouver la lettre de M. Parisot.

J’ai même remis la main sur le manuscrit des Notes publiées dans la Revue et sur le manuscrit primitif des Fragments, l’un et l’autre de la main du jeune indigène de Plombières.

Ce dernier manuscrit se composait de six feuillets : le premier était blanc et a disparu ; le second commence par le titre suivant :

Fragments de littérature tansa,
Par J. Parizot (sic) et A. Dejouy.

Suivent : le Signe de la croix, l’Oraison dominicale, la Salutation angélique, le Symbole des Apôtres, sur deux colonnes (latin et taensa), tels que je les ai publiés dans la Revue de linguistique et qui occupent jusqu’à la deuxième ligne du verso du troisième feuillet. Les autres lignes de cette page, les deux feuillets suivants et les huit premières lignes du sixième feuillet (le reste est blanc) contiennent les matières ci-après, que je reproduis exactement, avec la même disposition que sur le manuscrit :