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mais de mensonges, dont toute la personne exhale un parfum qui se répand dans les airs, qui se montre pareille à la gazelle timide des bois ;

3. dont les beaux cheveux délicats s’étalent comme des fleurs, dont les seins ressemblent à deux fruits de vilva, qui verse incessamment une liqueur fécondante en répandant le parfum du lotus aux pétales pures ;

4. dont le corps brille comme le nénuphar, qui respecte et révère les grands superbes, les religieux pleins de vertus et les nombreuses divinités ; dont le réduit mystérieux est semblable au pétale du lotus éblouissant ;

5. dont le nez brille ainsi qu’une jeune fleur de sésame, dont la démarche est celle du cygne blanc gracieux, qui aime les vêtements blancs et les blanches fleurs, qui se nourrit d’une petite quantité d’aliments aux saveurs délicieuses ;

6. dont la pensée se plait à la pudeur et à la dignité, qui promène son beau corps en l’ornant de bijoux, dont les yeux sont parsemés de petits traits rouges agréables à voir, dont le front est brillant — c’est la femme qu’on appelle la padminî.

7. Celle qui a la démarche d’un éléphant femelle, qui a les grandes qualités féminines, dont le beau corps se balance comme une branche d’arbre, qui a des seins jeunes mûris, dont la cuisse a la couleur de l’or, dont l’eau d’amour est suave et parfumée ;

8. dont le cou est un coquillage arrondi, dont la voix est agréable comme celle de la perdrix rouge adulte, qui aime la danse et le chant, qui ne paraît ni trop