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grande ni trop petite ; dont les lèvres sont entr’ouvertes ;

9. dont le réduit mystérieux superbe, arrondi, large, grand, délicat, abondamment arrosé de l’eau d’amour, est bellement orné d’une toison semblable à de l’herbe bien disposée sur un plateau ; dont le regard est affectueux ;

10. dont les soins s’appliquent à la science des travaux extérieurs, qui mange peu et ne prend que de douces choses, qui se met des vêtements ornés de dessins de couleurs ; — c’est la femme qu’on appelle la vaillante citrinî.

11. Celle dont le corps brillant a de belles proportions et se tient sans excès de grandeur ou de grosseur ; qui marche en laissant sur le sol la trace bien marquée de ses pieds ; et qui plait avec ses muscles sans trop de finesse ;

12. dont le plateau secret est couvert de poils noirs pressés ; qui verse une eau d’amour sentant l’aigre et peu abondante ; dont le corps est constamment chaud ; qui prend de la nourriture ordinaire dans de bonnes proportions ;

13. qui prend pour elle des guirlandes de fleurs rouges et des rouges vêtements ; qui a des colères excessives ; qui aime à donner des coups d’ongle cuisants ; dont la langue profère habituellement le mensonge et l’injure ;

14. dont l’esprit est plein de fausseté, dont l’humeur devient de plus en plus bilieuse, dont la voix éclate comme celle d’un âne en colère, dont la pensée