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n’a pas une hésitation, qui ne pratique pas la charité, — c’est la femme qu’on appelle la çunkhinî en qui on ne peut se confier.

15. Celle qui marche par secousses, dont les pieds ont des doigts longs, tordus et redressés, qui parle par saccades, dont le cou est court et dont la tête est couverte de cheveux rouges épars ;

16. dont tous les actes consistent à accomplir toutes les actions du mal, dont le corps a la mauvaise odeur de l’aloès, dont la langue a de la chaleur et de l’âcreté, qui mange d’une telle façon qu’elle épouvante les femmes ;

17. dont le réduit secret, large et long comme le Mêru aux joyaux précieux, répand une eau d’amour qui a l’odeur du rut de l’éléphant, et s’enfonce au milieu d’une épaisse toison de poils épars, dont le corps produit partout des poils longs et cotonneux ;

18. dont les lèvres se redressent et tremblent, qui a perdu effrontément toute pudeur, qui, toutes les fois qu’elle s’unit à des hommes, leur fait souffrir toutes les souffrances possibles, — c’est la femme qu’on appelle la hastini menaçante.