F. rauh. – Usage, scientifique des théories psychologiques, 211 i fTIASÇ’HR_ SfÎl1~~ lr~ .nnm rla thbnn ;na ,,h.l~,r,F."an r’n 4 1, masses. Sous le nom de théories, physiologiques ou de théories : intellectualistes, M. Ribot confond des théories bien’ différentes ou même opposées. Mais toute théorie où il y a du physiologique est dans le sens- de la vérité,, toute théorie ouil y a de l’intellectuel est j’ suspecte. C’est ainsique Bain, Spencer, Lange, James sont également des représentants de la théorie physiologique. Or la théorie de M. James est beaucoup moins finaliste quecelle de Spencer. M. James insiste.sur l’exagération des théories qui rapportent tous les sentiments àl’utilité de l’organisme’. MM. Baldwin et Dewey, suivant’ sur ce point Spencer, ont précisément prétendu compléter la théorie J de James en la rattachante une théorie finaliste 2..Et M. Ribot lui-même superpose à la théorie de James qui s’en peut détacher une théorie de la finalité organique. Si M. James est beaucoup plus réservé que MM. Baldwin, Dewey ou Ribot sur la question de l’utilité organique des sentiments, Lange parait étudier les émotions par la méthode ’exclusive des sciences physico-chimiques ; Dumont prétend les traiter comme des forces mathématiquement mestirables. Bain les classe- en naturaliste de l’ancienne école. Physiologistes finalistes ou mécanistesr, naturalistes classificateurs sont ainsi rapprochés parce qu’ils parlent tous de physiologie. :̃
Lorsqu’il combat l’intellectualisme, M. Ribot a en vue je ne sais quel rationalisme jacobin qui traiterait tous les hommes en philosophes. « Comment se peut-il que des faits si clairs, si nombreux ’obserVatîon commune, (il s’agit des faits qui prouvent la force du sentiment) qui n’exigent pour être découverts ni. expérimentations, ni recherches spéciales, ni même une longue réflexion, aient été généralement méconnus3. ?. » Nous partageons ici l’indignation de M. Ribot. Mais ce rationa.lisme vulgaire n’a aucun rapport avec l’intellectualisme philosophique, et n’y est lié ni historiquement, ni logiquement. Je ne sache pas que les métaphysiciens aient en général péché. ,rpar trop de confiance en la raison humaine. Ce n’est le cas ni de | Spinoza,, ni de Malebranehe, ni de Leibnitz ; ni, -dans l’antiquité,- de | Platon ou d’Aristote. Et, si Descartes croyait le bon sens également | partagé entre tous les hommes, il"he croyait pas que dans l’organisation de la vie sociale la raison dftt avoir un grand rôle :’d’ailleurs . TextbookofPsychology, 1890. p. [390. .•
. Dewey, Psych. Rev., aov.. 1894,, jaay. 1893, Cf. Baldwin, Ps’/ch. Rev., nov. 1894. •̃•’
. P..432.. ̃̃ :̃’ y •̃’