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v. DELBOS.v– Matière, et mémoire. $>$
• -““ «+, «.,« ,i*i mâmo. s»smcA no’îsfta.Tïf. Riii dfts nerfs idiiié-’ niême sensàtion, :et ;que. ;li* même ; cause, agissant sur,des nerfsdifférents, excite des sensations différâtes. Mais’tous : les faits invoquésse ramè’aèht à un seul, type ; l’excitant est toujours ’le courant électrique, ou une cause -mécanique capable de .modifier dans : l’organe," ° l’équilibre électrique l : oh : peut -dès lors se demander si l’excitation électrique ne comprend’pas des composantes diverses, répondant objectivement à des sensations dé diverses espèces, de telle.sorte que chaque sens irait .discerner, en elle ce qui l’intéresse ce seraien t bien •par conséquent les mêmes excitations qui donneraient les-mêmes sensations, et’des excitations différentes qui donneraient des sensations différentes. Enfin, de ce qu’il existe des rapports déterminés entre la perception et l’affection, et de ce que l’affection est incontestablement subjective, on conclut quela perception doit l’être primU tivement on suppose que des états affectifs, parle seul effet ;d’une diminution de leur intensité, se convertissent en états représentatifs ; que, par exemple, la douleur causée par une piqûre d’épingle devient en,s’affaiblissant une-perception de contact. Mais s’il est bien vrai « qu’une même sensation, suivant la puissance de -l’excitation qui ;la provoque, peut, d’affective qu’elle- était, devenir représentative, ou ° inversement, il reste pourtant à expliquer comment la transformation s’opère or, de cette transformation on ne donne aucune raison précise, surtout aucune raison qui permette de comprendre comment des états inextensifs et.internes finissent par affecter l’apparence de ° réalités étendues et externes. Au contraire les tfaits positifs qui ont t donné lieu à cette interprétation inexacte n’exigent, pour être éclâircis, rien de plus que ce que nous avons déjà admis. Du moment que la perception mesure notre action possible sur les choses et par la inversement l’action des choses sur nous, cette action doit être d’autant plus actuelle que les choses sont plus proches- de nous.,A la limite, c’est notre corps lui-même qui est l’objet de notre perception, si bien que ce n’est plus alors une action possible, mais une action réelle que notre perception exprime. L’affection consiste en < cela même ; elle est la perception de nous en nous, l’action de nous i -• ,sur nous. Elle nous est véritablement intérieure, tandis que la représentation ordinaire porte sur des objets extérieurs. Cette dualité de l’affection et de la représentation répond à la distinction de notre corps et des objets environnants.- Mais :ainsi, entendue,’ cette dualité est ; telle qu’elle.nous permet de .comprendre le passage de ;la représentation à l’affection ;J’affectip_nîest- encore une perçep|ion, jnon