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Page:Revue de métaphysique et de morale, supplément 4, 1910.djvu/30

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donné la solution définitive d’un problème, ce qui, dit-il, n’est pas peu de chose. Ce problème est celui de l’exactitude de l’observation faite par Cournot à propos de la série π. M. Lechalas ne l’avait vérifiée que d’après 150 décimales : vous avez eu le souci et la patience de pousser plus loin encore cette recherche qui ruine la critique présentée par Renouvier. Après une discussion sur l’origine de la notion de hasard dans Cournot (que M. Milhaud rattacherait moins étroitement que M. Darbon au problème de l’induction), le fond même de la thèse est mis en question.

Vous vous êtes demandé quelle était la base métaphysique du concept que vous étudiez. Vous êtes un métaphysicien : c’est dire que, sur le terrain ou vous entraînez Cournot, il ne vous eût pas













mivi Vous lui reproche ! de juxtaposer 1 déterminisme et contingence. H vous eût répondu il faut bien qu y y Ut, tout de même, quelque chose de contingent

  • : e mot de. contingent n’a point,

Ch" lui, de sens métaphysique vous dramatisez l’idée, extrêmement simple, , de. ïa variation, du changement. L’exemp e même dont il se sert volontiers en est la preuve en jouant aux des, si les de, =ont parfaitement honsogënes et regul"iers. le nombre des double-six amenés dans un grand nombre de coups par les rowes impulsives dont la direction fiable est indépendante des points, marqûès sur les dès sera peu près égal au. lîgfi’du nombre des coups. oyez ce que devient toute votre métaphysique elle se réduit à une partie de des ; il va deu^ séries indépendantes ; il y a aussi un élément variable qui est la force impulsive. M. Dafbon. Couraot est, malgré tout, un metsphyslcien.il ne parle P*fB.el^me°* des ieux de hasard, puisque ewitquo

! e hasard est objectif », puisqu’il distingue 

de la probabilité simplement subjectif (ot relatif a notre ignorance) one prohabilité objective qu : it propose d appeler possibilité. D’autre pari (et c’est ce qm josliŒ ma thèse), il pose un ordre rationnflce qui eslhasardaus veuxdel homme, dït-il en substance, cela même est conseil ’ » — « u » de Hien. La contradiction que je signale est réelle car s’il y a a hasard dans le monde intelligible. M Miïhaud. Dieu n’ett pas permanent dans sa pensée. Souvenez-vous ° « î etnent de sa discrétion à l’endroit de tout ce qui dépasse notre humble raison. M Du-bon. Cournot a èctit que le hasard intervenait dans le gouvernement du monde. 11 aimait à opposer sa theont à celle de Laplace. > cr il ce in la fc s< si i P Pi Si a. q r c i i { i i L S u e e K ̃tt t je ne f : ve a •omi