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ITINÉRAIRES DE L’AFRIQUE OCCIDENTALE.

docte académicien a publié, dans le mémoire étendu qu’il a joint à la relation de Caillié[1], deux de ces observations ; malheureusement il est aisé de s’apercevoir que les distances zénithales qu’il en a conclues sont le produit d’un système de calcul évidemment erronné.

La carte du voyage, soigneusement dressée par le même géographe, présente les détails de la route scrupuleusement construits d’après les indications du voyageur, et assujétis ensuite dans leur ensemble, à des bases, des appréciations et des méthodes consciencieusement exposées et discutées dans le mémoire, lequel offre encore l’examen des documens antérieurement recueillis sur les mêmes parties, et le résumé des résultats généraux du nouvel itinéraire.

Outre les voyageurs que je viens de citer, il en est encore quelques-uns dont les relations peuvent utilement servir à confirmer ou compléter celles que j’ai tout à l’heure indiquées. Tels sont Houghton, qui, dès 1791, avait devancé Park sur la route de sa première expédition, et le nègre Isaac, envoyé, en 1810, à la recherche de ce dernier, dont il avait été l’un des guides ; Rubault et son guide Karachy, qui parcoururent, en 1786, quelques parties des itinéraires de Park, de Gray, de Mollien, et de Beaufort ; Winterbottom et Watt, qui suivirent, en 1794,

  1. Remarques et recherches géographiques sur le voyage de M. Caillié dans l’Afrique centrale ; par M. Jomard, membre de l’Institut ; comprenant l’analyse de la carte itinéraire et de la carte générale du voyage, rédigées par le même.