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GÉOGRAPHIE.

comme Campbell en 1817, et le chirurgien O’Beirne en 1821, des routes se vérifiant mutuellement, et vérifiant à leur tour celles de Laing, de Mollien et de Caillié dans la Sénégambie méridionale ; le matelot américain Robert Adams, naufragé en 1810 sur la côte du Ssahhrâ, les maures Hâggy Qâsem et Mohhammed ebn-Foul de Tripoli, Mbouya (Abou-Yahhyay ?) et Mohhammed de Tischyt, et encore quelques scheyks des tribus voisines du Sénégal, qui, à diverses époques et par des routes différentes, ont effectué le grand voyage de Ten-Boktoue, nous fournissant ainsi un moyen de contrôler les résultats de l’itinéraire de Caillié, et de placer en outre quelques points, disséminés à de grands intervalles, sur le sol de l’immense désert, où Follie et Saugnier, Brisson, Scott, Riley, Cochelet, victimes de funestes naufrages, décrivirent aussi, en 1784, 1785, 1810, 1815 et 1819, quelques lignes de route d’une médiocre utilité ; je dois nommer encore Ahhmed ebn-al-Hhasân, à qui nous devons un itinéraire détaillé de Fês à Tâfilelt, écrit en 1787 ; Badia, qui sous le nom de A’ly-Bey a voyagé et séjourné en 1805 dans l’empire de Marok, où il a déterminé astronomiquement plusieurs positions importantes ; Grey Jackson, qui a parcouru de nombreuses lignes de route dans la partie la plus occidentale du même empire ; Coste, dont le voyage en Banbouk, publié en 1789, ne saurait balancer l’autorité de Compagnon, qu’il s’applique à combattre ; Duranton, dont la route de Saïssanding au Felou, en 1824, renferme quelques utiles indications ; enfin le