vous avez encore de longues années de bonheur, de paix et de joie. Oubliez que vous m’avez touché un instant : la souillure de mon amour ne peut flétrir pour long-temps une créature comme vous…
Que dites-vous, don Félix ?… Que vous soyez coupable ou non, ma vie finit avec la vôtre… vous le savez… Mais quels sont ces cris qui retentissent autour de la prison ?…
C’est le peuple !… Il veut ma mort… Fuyez, dona Maria… vous n’êtes plus en sûreté ici.
Qu’y a-t-il donc ?…
Des tremblemens de terre ! le sol remue et le ciel gronde… Le peuple dit que c’est contre vous… que votre présence attire la foudre sur notre tête et sous nos pieds… Il s’amasse… il veut forcer les portes de la prison pour vous exterminer… Entendez-vous les clameurs qui s’approchent et qui redoublent ?…
Et que va devenir dona Maria ?… Au nom du ciel… secourez-la…
Cette senora ?… Ah ! j’ignore…
N’y a-t-il pas une autre issue ?…
Toutes sont occupées par le peuple…
Les archers qui gardent les prisons…
Ils résistent ; mais ils vont être accablés par le nombre…