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REVUE. — CHRONIQUE.

À l’Opéra comme à l’Intérieur, le faubourg Saint-Germain a boudé, et n’est pas venu, ou n’a envoyé qu’un très petit nombre de représentans.

Je ne veux rien dire des douze mélodrames et vaudevilles qu’on a joués sur les théâtres de Paris. À quoi bon vous raconter le travestissement de Han d’Islande, les quolibets et les sales équivoques de M. Paul de Kock, passant des magasins de modes et de la loge des portiers sur les tréteaux du boulevard Montmartre, remaniés par l’auteur même, rimés et découpés pour le goût du public, sorte de manteau qui montre la corde et qu’on fait teindre pour le remettre à neuf ? Vous parlerai-je de la Vengeance italienne, qui commence par un duel et qui finit par un mariage, où les officiers français sont braves comme un couplet de Radet en 1802, et galans comme les marquis de 1760 ? Agonie et pitié, voilà tout !

Attendons Louis xi.


Revue des deux mondes.