Encore un obstacle !
C’est par trop de faiblesse.
Mourons tout simplement.
Bois, cela ne fait point de mal.
Tu devrais y goûter d’abord.
Non, maître, cela est trop doux pour moi, esclave !
Jupiter, je t’invoque ! (Il boit.) Vercingetorix, n’oublie pas mon souper chez Pluton.
Dernier soupir d’un sénateur romain !
Vercingetorix, merci, je ne souffre pas… Approche mon lit !… (Il se couche.) Bien… ma tête s’alourdit… mon ventre se gonfle, je suis comme après dîner… Voilà maintenant mes yeux qui se troublent… Je te vois encore… Quelle confusion dans mes idées !… Quelle faiblesse… ! (Il étend les bras et bâille.) Couvre-moi du manteau des morts. (Vercingetorix étend un manteau sur Bestia.)
Le breuvage agit déjà, il dort.
Me voilà sur le chemin des enfers… je suis à la porte… j’entre… Ah ! quel affreux endroit ! quelles ténèbres !… Cerbère, tiens mon gâteau… Caron, prends mon obole… Je suis enterré, je suis mort !
Il ronfle à réveiller un mort.
Scène VIII.
Quel vide ici ! Où sont les conjurés ?