De Strasbourg à Bayonne, id. |
150 | — |
De Strasbourg à Nantes, id. |
105 | — |
De Strasbourg à Marseille |
75 | — |
De Marseille à Strasbourg |
103 | — |
De Bordeaux à Marseille et vice versâ |
86 | — |
De Paris à la mer, id. |
86 | — |
De Paris à Calais, id. |
86 | — |
De Paris à Londres, id. |
86 | — |
Mais, je le répète, ce sont là des minima que, sur presque toutes les lignes, les diligences atteignent à peine pendant quelques semaines chaque année, et où rien n’est compté pour les stations obligées dans les centres intermédiaires, c’est-à-dire à Paris, à Bordeaux et à Lyon. Il se passera plusieurs années encore avant que l’état de nos routes et de nos voitures permette de réduire à ces chiffres la durée habituelle des voyages en diligences, même déduction faite de ces stations. Dans tous les cas, il convient de porter vingt-quatre ou douze heures en sus, selon les diverses lignes, pour les temps d’arrêt qu’il faut ainsi subir dans les villes où les messageries se correspondent, c’est-à-dire douze heures pour les lignes aboutissant à Nantes, et vingt-quatre pour les autres, ce qui donne pour la durée du trajet :
Du Hâvre à Marseille |
132 | heures, ou | 5 jours et | 12 | heures. |
De Marseille au Hâvre |
155 | — | 6 jours et | 11 | — |
De Lille à Bayonne et vice versâ |
134 | — | 5 jours et | 14 | — |
De Lille à Nantes, id. |
77 | — | 3 jours et | 5 | — |
De Strasbourg à Bayonne, id. |
174 | — | 7 jours et | 6 | — |
De Strasbourg à Nantes, id. |
117 | — | 4 jours et | 21 | — |
De Strasbourg à Marseille |
99 | — | 4 jours et | 3 | — |
De Marseille à Strasbourg |
127 | — | 5 jours et | 7 | — |
De Bordeaux à Marseille et vice versâ |
110 | — | 4 jours et | 14 | — |
On peut cependant penser que les vitesses sur lesquelles sont basés les calculs présentés plus haut, pour les voyages par bateaux à vapeur et par chemins de fer, seront très difficiles à atteindre dans la réalité comme résultats moyens et continus. Il n’est donc pas inopportun d’établir parallèlement d’autres calculs en adoptant des hypothèses moins favorables.
Si l’on suppose une vitesse effective de huit lieues à l’heure sur les chemins de fer[1] ; de cinq lieues à la descente, et de trois et demie
- ↑ Pour le Hâvre et pour le Nord, il conviendrait cependant que le service fût organisé spécialement sur le pied de 10 lieues à l’heure. À cause des temps d’arrêt à Calais et à Douvres, le trajet de Paris à Londres se ferait alors en quatorze heures.