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L’ALTAÏ


SON HISTOIRE NATURELLE, SES MINES, SES HABITANS.




VOYAGE SCIENTIFIQUE

dans l’Altaï Oriental et les parties adjacentes des frontières de Chine,
par M. Pierre de Tchihatcheff[1]

RAPPORT SUR LA PARTIE GEOLOGIQUE DE CET OUVRAGE,

par MM. A. Brogniart, Duprenoy, Elie de Beaumont




I


À une époque où la civilisation, de plus en plus assurée de ses destinées, marche pas à pas à la conquête de l’univers, et, précédée de hardis pionniers, semble s’enquérir d’avance de toutes les ressources que lui gardent ses futurs domaines, les voyages dans l’Asie centrale présentent un intérêt des plus grands. Après s’être long-temps exercée dans le Nouveau-Monde et sur l’immensité des mers qui baignent les deux continens, notre curiosité semble aujourd’hui se concentrer sur l’Afrique. Cette terre, dont le nom seul glaçait d’effroi les

  1. Un vol. in-4o, chez Gide, rue des Petits Augustins.