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CHATEAUBRIAND


ET SES


MEMOIRES.




DEUXIEME PARTIE.[1]




C’est en 1822, au milieu des splendeurs de son ambassade à Londres, que M. de Chateaubriand achevait le tableau des vicissitudes et des misères de sa vie de voyageur, de soldat et d’exilé ; c’est quatorze ans plus tard, en 1836, à la fin de sa carrière politique, après avoir raconté la dernière partie de cette carrière depuis 1828, qu’il commence le récit de son entrée dans la gloire et remonte au jour où, sortant de l’obscurité et de l’exil, portant avec lui, comme Bias, toute sa fortune, mais quelle fortune ! Atala, René, le Génie du Christianisme, il vint, pour parler son langage, « aborder la France avec le siècle. »

Cette partie des Mémoires, qui traite du consulat, de l’empire et des premières années de la restauration, est complètement inconnue du

  1. Voyez la livraison du 15 juillet.