trois choses, qui sont le… le… (Il prend divers échantillons et les montre à Durand.)
Allons ! tu ne sais pas les noms, tu ne les apprendras jamais ; mais l’œil et la mémoire du fait y sont toujours. Il faudrait au moins avoir une idée de l’histoire du globe… D’où est sorti le granit au commencement des choses ?
Oh ! je sais, monsieur. Ça est sorti de l’eau, ou du feu, ou de l’air, c’est comme vous voudrez.
Comment ! c’est comme je voudrai ?
La Louise m’a dit : Monsieur n’est pas sûr, mais il aime mieux que ça soit sorti du feu, et ce sera ce que monsieur décidera.
On dirait qu’à eux deux ils se sont moqués de moi ? Au fait, je n’ai là-dessus que des hypothèses ! (Rêvant en regardant le granit que Coqueret lui a apporté.) Qui résoudra à coup sûr le premier des problèmes ? Qui a présidé au spectacle de ces étonnantes formations ? granit ! la plus vulgaire et la plus mystérieuse des pierres ! tu es la clé qui ouvre tout, sauf le point de départ ! Derrière toi, il n’y a de prouvé que la fantaisie de nos systèmes ! Tu es le poème fabuleux (Louise entre) de nos rêveries, le témoin impénétrable des jours qui ne sont plus, le…
Scène V.
Bonjour, monsieur…
Ah ! bonjour, ma Louise, bonjour, ma bonne fille ! (il l’embrasse au front, presque respectueusement.) Es-tu un peu contente de me revoir ?
Oh ! oui, monsieur, bien contente.
Pourquoi est-ce que tu ne l’embrasses pas, toi ? Embrasse-le donc !
Non !