III.
Les théories que j’ai essayé de faire connaître sont fort diverses ; néanmoins elles ont une donnée générale commune qui, de de Maillet à Darwin, est allée en se complétant, en se précisant de plus en plus, au fur et à mesure que la science apportait de nouveaux problèmes à résoudre, et ouvrait de nouveaux horizons à l’hypothèse. Quels qu’en soient le point d’origine et les conséquences dernières, ces théories s’accordent pour regarder une partie ou la totalité des espèces actuelles comme descendant d’espèces qui les avaient précédées, par conséquent pour voir dans l’empire organique, tel que nous le connaissons, le développement, la transformation d’un état de choses antérieur. Toutes rentrent à divers titres dans ce qu’on a nommé depuis peu en Angleterre les théories de l’évolution ou de