Quand toutes les calamités
Sur toi fondront et sur ta race ;
Alors n’espère plus de grâce,
Pense aux responsabilités,
Pense aux morts pourris dans la fange,
Aux bombardemens d’autrefois ;
Pense à Guillaume roi des rois,
Et dis-toi : L’histoire se venge !
Viennent ces jours prédits pour y penser ou non,
Mais certes, en attendant qu’un pareil sort m’accable,
Du livre des vivans j’aurai rayé ton nom.
Adieu ! je laisse en toi le remords implacable,
Et le pressentiment des tragiques destins.
Vive Dieu ! j’aime à voir aussi tes airs hautains,
Et devant ton vainqueur comme tu t’émancipes !
Tu railles, Frédéric !
Non, car tu parles d’or !
Adieu ! malheur sur toi !
Quand te verrai-je encore,
Fantôme de César ?
La veille de Philippes !