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Page:Revue des Deux Mondes - 1881 - tome 47.djvu/484

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La Société générale a passé de 725 à 780. Ce n’est plus un secret pour personne que cette Société a réalisé depuis un an, dans certaines opérations, entre autres dans sa participation à l’émission de la Banque des Pays autrichiens à la fin de 1880, des bénéfices extraordinaires dont le montant ne figure pas dans les bilans mensuels et qui ont servi à amortir dans une très large proportion les pertes ou les engagemens douteux du passé. Si, comme on l’espère en outre, les affaires péruviennes donnent lieu prochainement à des arrangemens définitifs, l’action de la Société générale dépasserait aisément 800 francs.

Pour les motifs que nous avons exposés dans notre dernière chronique, le groupe de l’Union générale a continué son mouvement de hausse. L’Union a gagné 140 francs à 1,800, la Banque des Pays autrichiens 120 francs à 1,035, la Banque des Pays hongrois 120 également à 780.

Les actions des chemins de fer français sont restées très fermes. Le Nord a monté brusquement de 100 francs sur des bruits relatifs à la part qui serait attribuée aux actionnaires dans la formation du capital du futur tunnel de la Manche.

Peu de variations se sont produites sur les titres des chemins étrangers, sauf sur l’action des chemins lombards, qui, poussée trop vite à 350, a dû rétrograder à 330.

Les actions des entreprises industrielles ont été favorisées pendant cette quinzaine. La Transatlantique s’est élevée de 600 à 625, à cause des transports de troupes pour la Tunisie et l’Algérie ; les Voitures ont gagné 10 fr. à 780, le Suez 15 fr. à 1,865, le Gaz 70 fr. à 1,620. Les acheteurs de ce titre comptent sur un prochain arrangement de la compagnie avec la ville. Mais l’augmentation continue des recettes suffirait à justifier la hausse. Les produits des sept premiers mois de 1881 sont de 2,727,000 fr. supérieurs à ceux de la même période de l’année dernière, et on considère comme probable un dividende de 80 fr. pour l’exercice en cours.


CORRESPONDANCE.


Monsieur,

Je viens de lire seulement aujourd’hui dans votre Revue du 15 août un article de M. Gabriel Charmes intitulé : Voyage en Syrie. Dans cet article, M. Charmes parle de moi en des termes contre lesquels il m’est impossible de ne pas protester. Je ne veux pas relever ce qu’il y a de blessant pour moi dans la manière dont il présente les faits, je me bornerai à les rectifier.

Le Pater est situé sur le mont des Oliviers et non sur le mont Sion.