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UN CHAPITRE
ET LES
L’HISTOIRE FINANCIERE
DE LA FRANCE
II.
LES EXCÈS DE LA SPÉCULATION AU DÉBUT DU RÈGNE DE LOUIS XV.
II.[1]
BAISSE DES ACTIONS ET DEFAVEUR DES BILLETS. — LA CHUTE DU SYSTÈME ET LA LIQUIDATION.
I.
Le 5 janvier 1720, d’Argenson, qui depuis plusieurs mois ne s’entendait plus avec Law[2], abandonna l’administration des finances.
- ↑ Voyez la Revue du 15 mars.
- ↑ D’Argenson, d’un caractère absolu, ne s’était pas contenté longtemps d’un rôle subordonné dans l’administration des finances; c’était malgré sa résistance que la compagnie des Indes avait obtenu le bail des fermes générales et la régie des recettes générales. On dit même que, dès le mois de septembre 1718, il s’était séparé de Law en favorisant secrètement la formation de la société imaginée pour faire concurrence à la compagnie d’Occident, et qu’Aymard Lambert, sous le nom duquel les frères Pâris s’étaient rendus adjudicataires des fermes générales, était le valet de chambre du garde des sceaux.