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Page:Revue des Deux Mondes - 1888 - tome 88.djvu/617

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LE
HUITIEME CENENAIRE
DE
L'UNIVERSITE DE BOLOGNE

N’est-il pas un peu tard déjà pour entretenir le public des fêtes de Bologne ? Elles ont fort occupé la presse, il y a un mois, et il semble qu’il ne reste grand’chose de nouveau à en dire. Le récit, d’ailleurs, risquerait d’être long, s’il avait la prétention d’être complet. La ville avait accumulé les spectacles les plus divers ; elle offrait à la fois à ses hôtes une exposition provinciale, une inauguration de statue et la célébration d’un centenaire : c’était beaucoup pour des gens qui ne disposaient que de quelques journées. Comme il fallait se borner, j’ai choisi le centenaire. Il m’a paru que cette fête éveillait des souvenirs intéressans, et qu’elle pouvait suggérer quelques réflexions utiles.


I

Cherchons d’abord quelle raison on pouvait avoir de la célébrer cette année, et pourquoi on l’a fixée au mois de juin : c’est ce qui demande quelques explications préliminaires.