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Page:Revue des Deux Mondes - 1893 - tome 115.djvu/152

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EN TURQUIE

L’ILE DE CHIO

DERNIÈRE PARTIE[1]


I

Les Grecs de Chio, afin de mieux affirmer leur ancienne possession du sol, ont organisé, près de leur gymnase d’enseignement secondaire, un petit musée d’antiquités. Les souscriptions nécessaires à cet établissement n’ont pas été difficiles à réunir. Il a suffi qu’Ambrosios, évêque, rappelât à ses ouailles le but libéral et patriotique de cette fondation[2]. Ce musée, si l’on excepte les inscriptions trouvées en 1878 par M. Haussoullier[3], ne contient pas

  1. Voyez la Revue du 15 décembre 1892.
  2. Ἐπὶ τῷ φιλομούσῳ ϰαὶ φιλοπάτριδι σϰοπῷ τούτῳ ϰαὶ ἐφ’ οἶς ἀνωτέρω διελάϐομεν ὅροις, παραϰαλοῦμεν ὑμᾶς, ἀξιότιμοι συμπολῖται; ν’ ἀναλάϐητε τὴν φροντίδα τῆς ϰαταγραφῆς συνδρομητῶν… ϰ. τ. λ..
  3. Voyez le Bulletin de correspondance hellénique, t. III, p. 10, 105, 322 ; t. VI, p. 151, 165. — Un jeune savant autrichien, M. Studniczka, a fait une courte exploration de Chio et en a rendu compte longuement dans les Mélanges de l’école allemande d’Athènes, t. XIII, p. 160. — Les travaux les plus récens sur les antiquités de Chio sont énumérés et très clairement résumés dans les Chroniques d’Orient de M. Salomon Reinach. Paris, 1891 ; Firmin-Didot.