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VALEUR MOYENNE DES SUCCESSIONS


Millions
En 1852 1 964
En 1869 3 471
Augmentation en 1869 par rapport à 1852 1 507

En multipliant 1 507 millions par 35, — ainsi qu’il a été expliqué plus haut, — on trouve 52 milliards 745 millions pour l’augmentation de la richesse publique de 1852 à 1869, — soit une augmentation moyenne annuelle de plus de 3 milliards 106 millions. La situation se résume donc ainsi, pendant la période ci-dessus :


Millions
Augmentation annuelle moyenne des dépenses 38
— — du commerce 239
— — de la richesse publique 3 106

Examinons suivant la même méthode la période 1874-1901, voici les chiffres qui apparaissent.

Notre commerce extérieur spécial s’élevait en 1874 à 7 209 millions ; il a atteint 8 671 millions en 1899 ; soit une augmentation de 1 462 millions en vingt-cinq ans, correspondant à une moyenne annuelle de 58 millions. Les successions se sont élevées en 1874 (moyenne triennale) à 3 965 millions, et en 1897) (combiné avec 1898 et 1897) à 5 717 millions, soit en vingt-cinq ans une augmentation totale de 1 752 millions et une augmentation moyenne annuelle de 66 millions. Multiplions toujours par 35, nous obtenons pour l’augmentation totale de la richesse, pendant cette période, 61 milliards, et pour la moyenne annuelle 2 milliards 444 millions en chiffres ronds. Mais il faut prendre garde que cette augmentation s’était déjà produite à peu près complètement en 1880, où les valeurs successorales de l’année atteignirent 5 265 millions, représentant une richesse totale de 184 milliards 275 millions ; tandis que le chiffre de 5 717 millions, relevé ci-dessus pour la moyenne atteinte en 1899, donne une richesse totale de 200 milliards 95 millions, et que le chiffre particulier de 1899, savoir 5 836 millions, donne une richesse totale de 204 milliards 260 millions. Ainsi, depuis 1880 jusqu’en 1899 inclusivement, c’est-à-dire en dix-neuf ans, la richesse totale ne se serait donc guère accrue que de la