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Page:Revue des Deux Mondes - 1902 - tome 9.djvu/46

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et je n’ai lu ni permis de lire un livre qui pût donner lieu à la moindre objection. — Exemple de la tolérance de ce pays : Hémardinquer[1] qui y a été ‘suppléant de rhétorique, n’a pas pu y rester parce qu’il est juif.

Supplie Edouard, si cela ne lui est pas trop impossible, de faire en sorte que je puisse le voir ces vacances. Les Highlanders et les Bas-Bretons[2] ne seront pas plus amusans que nous. Nous imagines-tu tous trois dans ta chambre, ou au théâtre ? Ce sera charmant, et je vous embrasse d’avance.

Je vais être dans les ennuis des emballages. Autre amusement du professeur nomade et que tu ne connais pas. — Que décide Crouslé ?

M. Simon ne sait pas le moi étendu, il ne connaît que vaguement mes conclusions. Je lui écris de temps en temps. Ne lui donne pas mes thèses. — Garde-les pour me les rendre dans quinze jours.

Ce pauvre M. Vacherot qui est à sec !

Amitiés, et merci encore une fois.


  1. Hémardinquer (Mathieu), né en 1822, élève de l’Ecole normale en 1842, mort en 1875.
  2. M. de Suckau devait passer ses vacances en Écosse ou en Bretagne.