ai, moi, que l’amertume. Songez à cela, et n’oubliez pas trop celui que vous appellerez toujours, je l’espère, votre ami,
Aux Tuileries, 4 juillet 1840.
Je viens de recevoir votre lettre, mon cher Prince ; je m’empresse d’y répondre. Je n’ai aucune objection à faire à votre plan de travail, et j’en ai déjà commencé l’exécution autant qu’il a été en moi. M. Rossi accepte avec empressement la mission que le Roi lui permet d’accomplir auprès de vous. Il sera prêt aussitôt que vous le voudrez. L’espoir de compter la Princesse Clémentine au nombre de ses auditeurs paraît le flatter infiniment, mais j’en suis, moi, beaucoup moins satisfait que lui, car je crains d’être exclu. Nous en causerons. Je tiendrais excessivement à suivre le cours avec vous. M. Rossi, sur ma demande, vous fera un cours de droit politique avec une introduction qui comprendra l’étude de toute la législation politique de l’Europe. Votre science historique vous sera d’une éminente utilité pour suivre avec fruit ces conférences, et je n’ai pas caché à M. Rossi que vous apporteriez à cet enseignement une préparation excellente. Thierry accepte avec plaisir les heures que vous lui proposez ; je vais voir Guérard et M. Morin, et je préviendrai les professeurs de langues. Quant à M. Michelet, n’est-ce pas la