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TRISTAN ET ISEUT


I. Société des Anciens Textes français : le Roman de Tristan, par Thomas, publié par M. Joseph Bédier, t. I et II, 2 vol. in-8o, Paris, 1905, Firmin-Didot. — II. Travaux et mémoires de l’Université de Lille : l’Originalité de Gottfried de Strasbourg, dans son poème de Tristan et Isolde, par M. F. Piquet, 1 vol. in-8o, Lille, 1905, au siège de l’Université. — III. Société des Anciens Textes français : Le Roman de Tristan, par Béroul, publié par M. Ernest Muret, 1 vol. in-8o, Paris, 1905, Firmin-Didot. — IV. La Légende chevaleresque de Tristan et Iseult, essai de littérature comparée, par M. A. Bossert, 1 vol. in-18, Paris, 1902. Hachette. — V. Le Roman de Tristan et Iseut, traduit et restauré par M. Joseph Bédier. — VI. Cf. Maurice Kufferath, Tristan et Yseult, Paris et Bruxelles, 3e édition, 1894, Fischbacher, et Schott frères.


Dans la collection de la Société des Anciens Textes français, où d’ailleurs il y a bien du fatras, — quand ce ne serait que les huit volumes des Miracles Notre-Dame et les onze volumes des Œuvres complètes d’Eustache Deschamps, — M. Joseph Bédier vient de publier le second volume de son édition du Roman de Tristan, de Thomas : un premier volume contenait le texte critique du poème ; celui-ci en forme l’Introduction. L’Académie française, dans sa séance de rentrée, couronnera prochainement le livre d’un professeur de l’Université de Lille, M. F. Piquet, sur l’Originalité de Gottfried de Strasbourg dans son poème de Tristan et Isolde. Dans la même collection de la Société des Anciens Textes, M. Ernest Muret, il y a trois ans, avait donné le texte du Tristan de Béroul. Enfin l’année précédente, 1902, M. A. Bossert, reprenant, remaniant et développant une ancienne thèse de Sorbonne, avait publié, sous ce titre : La légende chevaleresque de Tristan et Iseut, une très intéressante « Etude de littérature comparée. » Qu’est-ce que tous ces ouvrages, auxquels je ne