représentans auront tôt ou tard une grande majorité dans les Conseils.
Mais les précautions sont prises pour que les électeurs, dédaignant les candidats modérés, ne choisissent pas leurs mandataires parmi les politiciens de carrière, formés aux luttes oratoires par les réunions publiques et les séances du Congrès national. Ils n’auraient pas manqué d’introduire, dans les nouvelles assemblées, les passions féroces qui divisent les Hindous et les Musulmans. Leurs querelles auraient rendu stériles toutes les tentatives de réformes sages, et les chefs du nationalisme, qui n’ont encore produit qu’une agitation superficielle mais bruyante, seraient promptement devenus des opposans et des adversaires dangereux. Le droit de veto du gouvernement contre