et, beaucoup plus au Nord-Est, à Dannevoux, rive gauche de la Meuse. 10 000 prisonniers ajoutaient à la gloire de la journée.
Celle du 28 fut horriblement dure pour les deux armées alliées. Furieux de la perle de Montfaucon et résolu d’autre part, à s’opposer coûte que coûte au passage de la Py par Gouraud, l’ennemi bandait toute son énergie. Dès le 28 au matin, notre division aérienne, tout entière mise à la disposition de
l’attaque, signalait que, de Vouziers, les réserves allemandes
affluaient vers la région de Grandpré, comme vers la zone
Senude-Liry-Marvaux, A l’Est de la Suippe, l’artillerie allemande, évidemment renforcée, rendait la progression difficile.
Le 4e corps cependant réoccupa Auberive ; le 14e, violemment
canonné par les batteries des Monts (le massif de Moronviller
nous restait à reprendre) avançait peu ; mais le 11e bordait la
Py, occupait Somme-Py, poussait plus au Nord, tandis que le