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Page:Revue des religions, Vol 2, 1892.djvu/78

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d’Amel-Ea, le pilote :
310 « Pourquoi, Amel-Ea, les mains me tombent-elles de fatigue ?
Pourquoi le sang fuit-il de mon cœur ?
Je ne me suis point fait de bien à moi-même ;
le serpent de la terre s’est fait du bien à lui-même !
Voici que, après une étape de quarante heures,
pour lui tout seul il a emporté la plante,
315 tandis que j’ouvrais le vase et que j’en versais le contenu.
Que du moins la mer ne s’élève pas contre moi ………………
……………… que je puisse m’en retourner ! »
Or, il laissa le bateau sur le rivage.
Ils fournirent d’abord une étape de quarante heures,
puis, au bout de soixante heures de marche, ils firent une libation.
320 Ils étaient enfin arrivés au milieu d’Uruk supuri.
Gilgamès, s’adressant à Amel-Ea, le pilote, lui dit :
« Monte, Amel-Ea, sur le mur d’Uruk, allons ! va.
Examine le cylindre de fondation et prends la brique. La brique n’est pas moulée (?),
et ses fondements ne connaissent pas tes sept noms.
325 Un sare, ta cité, un sare, les jardins, un sare, le bois, étendue (?) du temple d’Istar.
Trois sares aussi l’étendue d’Uruk ………….
Au jour où bûkku dans le temple le namyar je laissai,
Au jour où bûkku dans le temple le namyar je laissai,