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MÉTÉOROLOGIE PRATIQUE.

On dira peut-être que 360 degrés de longitude et 180 de latitude ne sauraient donner tous les points du globe. Hâtons-nous d’ajouter que chaque degré est divisé en 60 minutes et chaque minute en 60 secondes et que d’une seconde à l’autre la distance maxima n’est que de 30 à 31 mètres. On arrive donc à une certitude que l’on peut dire complète.

Ajoutons encore, comme observation complémentaire, que c’est sur le degré de longitude que s’établit la latitude, et sur le degré de latitude que s’établit la longitude.

Une fois que l’on a bien compris la contexture de ce réseau qui enveloppe le globe, comme un filet enveloppe le ballon d’un enfant, on doit apprendre à le reproduire sur le papier ou le tableau ; et la reproduction en est facile.

(La suite prochainement.)

Henry Chotard.
Doyen de la faculté des lettres de Clermont

MÉTÉOROLOGIE PRATIQUE.



Presque tous les journaux publient aujourd’hui un résumé succinct de la situation générale des observatoires, résumé qui peut rendre quelques services aux populations agricoles. Mais, outre que les cultivateurs n’ont pas tous le temps de lire les journaux, ces indications conviennent rarement à la localité où demeure l’intéressé.

Il va donc lieu de faire appel aux instituteurs des campagnes, ces hommes aussi dévoués que modestes, dont le bon sens pratique rend autant de services que la science la plus élevée. Ils pourront inculquer de bonne heure aux jeunes intelligences qu’ils sont chargés de développer, le goût de