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Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1881.djvu/66

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REVUE PÉDAGOGIQUE

tact avec l’organisme étranger qui la détrui-, ou qu’on les placera l’un à côté de l’autre.

Végétaux et parasites végétaux : le gui, avec un fragment de la branche qui le nourrit, le parasite du lin, du trèfle ; les parasites cryptogames : charbon des graminées, rouille, nielle, oïdium.

Végétaux et animaux. — Effets produits par les insectes sur les arbres fruitiers et les arbres des forêts, sur les plantes de la campagne et des jardins : sillons, bien connus, produits par les larves, taches bariolées, excroissances et galles se présentant sur les parties les plus diverses des plantes, feuille du noisetier enroulée en cornet (effet causé par l’Apoderus coryli et autres). — Détermination des xylophages (Bostrychus, Hylesinus, etc.) par les caractères de leurs sillons, — des insectes qui produisent les galles par ces galles elles-mêmes. — On peut encore réunir facilement des pièces, bien choisies, destinées à montrer les excrétions végétales (écoulement de résine), les cicatrisations à la suite de lésions mécaniques, les crevasses produites par la gelée, etc. — Incrustations de végétaux par dés sels calcaires (tuf calcaire). — Deux ou trois échantillons de fossiles végétaux, enfermés dans leur gangue de pierre.

COLLECTIONS POUR L’ENSEIGNEMENT DE LA ZOOLOGIE

M. Piltz reconnaît que ces collections sont plus difficiles à réunir et à conserver que les collections de botanique, qu’elles sont plus coûteuses et demandent plus de temps et de peine. Il ne croit pas pourtant que l’installation d’un petit musée zoologique soit absolument irréalisable pour un instituteur qui aurait le goût des sciences naturelles, qui ne laisserait échapper aucune occasion de se procurer