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Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1882.djvu/326

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REVUE PÉDAGOGIQUE

les écoles arabes-françaises et celles d’adultes instituées en exécution du décret du 14 juillet 1850, furent remis à l’autorité municipale.

Néanmoins, comme les budgets provinciaux conservent les revenus des biens dont les produits, en vertu des fondations anciennes, étaient affectés au service d’assistance musulmane, il est pourvu aux dépenses de ces services au moyen d’un prélèvement annuel, opéré par le gouverneur général sur le fonds commun provincial. Conformément à ce décret, le bureau de bienfaisance rentra dans ses attributions primitives. La salle d’asile et les ouvroirs suivirent la même marche que par le passé, avec cette seule différence que la prime de 5 francs partagée autrefois entre l’enfant qui en touchait 3, et la directrice qui en recevait 2, fut transformée en une subvention allouée aux directrices et un salaire attribué aux ouvrières.

De 1868 à 1873, aucune modification n’est apportée dans la conduite des ouvroirs musulmans. Le 7 mars 1874, un arrêté du gouverneur général réorganise le bureau de bienfaisance musulman. Le titre IV de cet arrêté règle, ainsi qu’il suit, le service intérieur des ouvroirs :

Pour les jeunes filles pauvres, le bureau favorisera l’ouverture d’ouvroirs ou ateliers dont l’objet est de leur faciliter l’apprentissage des travaux d’aiguille : tricot, couture. broderie, etc. ; il subventionne les établissements libres, quand les directrices lui présentent des garanties de moralité suffisantes et consentent à se soumettre aux conditions de surveillance et de contrôle déterminées et fixées par des conventions soumises à l’approbation du préfet. Le décret du 28 décembre 1874 sur l’assistance hospitalière en Algérie n’a apporté aucun changement à ces dispositions : le bureau de bienfaisance musulman con-