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Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1882.djvu/560

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REVUE PÉDAGOGIQUE

sez aux muscles du cou et à la partie supérieure de la colonne vertébrale.

Dans les rotations des bras, ou quand vous les élèverez ou les abaisserez sans flexion, vous assouplirez les articulations des épaules. Quand vous élevez ou abaissez les bras avec flexion, vous intéressez le coude et même le poignet. Quand vous lancez alternativement les poings en avant, quand vous faites le mouvement horizontal des avant-bras ou quand vous frappez la poitrine, vous produisez une détente violente dans les muscles des bras, et vous développez les muscles pectoraux.

Observons en passant qu’il est bon, surtout dans ces mouvements des muscles qui avoisinent la poitrine, de faire compter les enfants à haute voix. Les muscles du système vocal doivent profiter du développement de leurs voisins et du sang régénérateur que l’exercice leur apporte à chaque instant.

On passe ensuite à la partie inférieure de la colonne vertébrale, et on l’assouplit par la flexion du corps en avant et en arrière.

C’est un mouvement qu’il est important de faire sans brusquerie, comme tous du reste, sauf ceux qui concernent exclusivement les bras et les jambes.

De la ceinture, on descend aux membres inférieurs : flexion de la jambe, flexion de la cuisse et de la jambe, cadence modérée, cadence accélérée, ou cadence de course. Les genoux, les chevilles et jusqu’aux articulations des pieds sont mis en jeu dans ces mouvements, ainsi que dans les flexions sur les extrémités inférieures.

Ainsi donc, dans cette série d’exercices, rien n’est oublié.

Si l’on y joint les différentes espèces de sauts en