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Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1882.djvu/620

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que les neuf dixièmes du Traité des Études n’intéressent pas nos instituteurs ou sont même absolument hors de leur portée. Des 1,326 pages que comprennent les trois volumes de l’édition de Letronne, après une revision scrupuleuse et avec le plus vif désir de mettre le plus possible notre personnel enseignant à l’école d’un si excellent maître, 140 ou 150 seulement ont pu prendre place dans notre recueil.

Nos extraits suivent le plan de Rollin ; nous ne nous permettons que de légères transpositions pour de courts fragments recueillis çà et là et qui, groupés par ordre de matières, présentent plus de suite et d’utilité. Plusieurs points marquent toujours les coupures, et l’indication du volume et de la page permet de remonter à la source et de vérifier notre travail. Nous prenons notre bien partout où nous le trouvons et tirons profit de tout ce qui peut nous servir. Quelque diverses que soient les matières d’enseignement, il y a nécessairement un fonds commun de méthodes, dont l’école primaire a besoin tout comme le lycée et le collège. Mais, pour ne pas dénaturer l’œuvre de Rollin et le transformer en pédagogue du xixe siècle, occupé des enfants du peuple, de la masse de la nation, nous avons soin de prévenir en note que tel bon conseil, que le retranchement de deux ou trois mots nous permet de généraliser utilement, était donné à propos de la langue grecque ; que tel passage où nous trouvons en germe l’idée de notre organisation pédagogique, ne concernait que les catéchistes ; que les directions pour l’étude de l’histoire ne s’appliquaient qu’aux faits de la Grèce et de Rome, etc. Quant à l’éducation, à la discipline, sauf quelques pages qui ne regardent plus l’instituteur, nous