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Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1882.djvu/626

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REVUE PÉDAGOGIQUE

10 avril 1867 l’a introduit dans les écoles primaires à titre de matière obligatoire.

Nous n’avons pu extraire de cette partie du Traité des Études, ainsi incomplète, que quelques généralités sur l’utilité de l’histoire, plusieurs anecdotes, de bons conseils sur la nécessité de connaître la fable, les usages et coutumes, pour l’intelligence des tableaux, des statues, des écrits, des faits eux-mêmes.

Le livre VII, De la philosophie, suivant l’ancienne division de cette science en physique, logique et morale, nous a fourni, outre plusieurs pages sur les devoirs de l’homme envers Dieu, envers lui-même et envers la société, de très remarquables indications sur la physique des enfants (ce sont nos leçons de choses), sur l’esprit d’observation qu’il faut développer en eux au moyen des objets les plus simples, le pain, le blé, le linge, etc., afin de les préparer agréablement à des études plus sérieuses.

Quant au livre VIII, Du gouvernement intérieur des classes et du collège, le chef-d’œuvre du Traité des Études, nous n’avons eu qu’à le transcrire à peu près intégralement. Tout ce que dit Rollin de l’importance d’une bonne éducation, des avantages de l’éducation publique, de la nécessité d’étudier le caractère des enfants pour les bien conduire, des moyens de prendre sur eux de l’autorité et de leur inspirer de l’amour en

    en quatrième, et dans les quatre dernières années l’Europe et particulièrement la France de 393 à 1270, puis à 1610, à 1789, à 1875.

    L’esprit de l’enseignement n’est pas moins à remarquer:« L’histoire de France devra mettre en lumière le développement général des institutions d’où est sortie la société moderne; elle devra inspirer le respect et l’attachement pour les principes sur lesquels cette société est fondée. »